Ce que défendent les fédéralistes européens Tribune de Christian Moos, secrétaire général de l’UEF-Allemagne
Avertissement : les tribunes sont des contributions individuelles de sympathisants du mouvement au débat et ne reflètent pas nécessairement les positions de celui-ci.
L’état fédéral européen n’est pas une fin en soi. Non plus pour nous Fédéralistes européens. La cause fondamentale de l’intégration européenne est la garantie d’un ordre stable et libéral de paix pour l’Europe. Car les mères et pères de notre programme de Hertenstein [1] avaient vécu l’expérience amère du destin funeste réservé aux logiques de nationalisme et du repli sur soi. La Europa-Union transpartisane (UEF-Allemagne) s’engage pour plus que juste une union européenne. Ce qui constitue notre objectif sont la démocratie, l’état de droit, la liberté de la presse, la diversité de la presse, le pluralisme et l’ouverture d’esprit, la concurrence loyale, l’égalité des changes et la solidarité. Des charactéristiques essentielles de l’ordre européen que nous représentons.
Unir l’Europe – c’était également l’objectif de tyrans. L’unification et l’intégration de l’Europe ne représentent alors pas une valeur en tant que telle. Quand nous parlons d’Europe, c’est à quelque chose d’unique que nous pensons, quelque chose aujourd’hui menacée par l’extérieur et l’intétieur : la société ouverte. Celle-ci se voit attaquée par de nouveaux hommes « forts » de notre époque confuse, les Trump, Poutine, Erdogan, et aussi les Orbán, Dragenas, Salvini et Kacyinski. Et ailleurs, où ils n’ont pas encore pris le pouvoir direct ou sont aux manettes de manière indirecte, ils attendent que leur tour vienne. En Allemagne ce sont les Höcke, en France les Le Pen.
En 2018, il ne s’agit plus seulement d’améliorer l’Union européenne. Il s’agit de bien plus. Il s’agit de liberté que représente l’idée européenne. Il s’agit de résistance contre la tentation de l’autoritarisme.
Tous ceux et celles qui rivalisent avec les démagogues, qui attisent et renforcent les peurs, commettent une erreur dangereuse. Le populisme éclairé n’existe pas. Nous devons nous opposer de manière ferme aux adversaires de la démocratie libérale qui sont identiques aux ennemis de l’idée européenne. En tant que mouvement social, la Europa-Union transpartisane se porte garant de cette démocratie européenne libérale, pour l’ouverture sur le monde et la tolérance.
Christian Moos, secrétaire général de la Europa-Union Allemagne
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