Les débats sont organisés en différents cercles thématiques mais l’avenir de l’Europe reste un
fil rouge des débats. Il y a une conscience récente qui ne prend plus l’intégration européenne
comme un acquis garanti. Les visions de Jean-Claude Juncker, exposées dans le livre blanc
sur l’avenir de l’Europe ainsi que celles d’Emmanuel Macron exposées à la Sorbonne sont
cités à plusieurs reprises. Thomas Kaufmann de la représentation de la Commission
européenne en Allemagne souligne la légitimité de la Commission avec le processus des
livres blancs pendant lequel une consultation des citoyens a lieu ou l’élection des
commissaires par le Parlement européen. Comme dans beaucoup de Dialogues citoyens, la
réduction des écarts sociaux entre pays et riches et pauvres en Europe ainsi que la coopération
en termes de sécurité et défense font objet des débats. Coopérer pour l’emploi et l’innovation,
échanger des données et informations, coordonner les investissements dans l’armement sont
les sujets évoqués par Annegret Bendiek (Stiftung Wissenschaft und Politik), la coopération
dans le combat du terrorisme est citée par Jascha Dopp (directeur du département UE du
ministère de l’Intérieur et de l’Europe de Mecklembourg-Poméranie), le besoin d’une
initiative d’Union sociale est remise sur la table par l’eurodéputé Werner Kuhn. Les États
membres ne peuvent pas répondre seuls à ces défis.

Une des touches locales est la coopération de Rostock avec d’autres villes européennes autour
de la mer Baltique dans l’Union of Baltic Cities. Même si Rostock est une ville décentrée tout
au nord de l’Allemagne sur la côte baltique, la coopération avec d’autres villes européennes
de la région la fait beaucoup profiter de l’Europe.