Élections européennes : « Le Printemps Européen défend le même programme dans toute l’Europe »
Avertissement : les tribunes sont des contributions individuelles de sympathisants du mouvement au débat et ne reflètent pas nécessairement les positions de celui-ci.
Parlement européen - David Iliff - CC-BY-SA
L’UEF étant un mouvement transpartisan, plusieurs de nos militants ont choisis de s’engager en faveur de telle ou telle liste parmi celles compatibles avec les propositions des fédéralistes. Nous leur avons proposé de publier une série de tribunes pour qu’ils expliquent leurs choix.
Membre de l’UEF depuis 2015, j’ai également rejoins il y a deux ans le mouvement DIEM25 (Democracy In Europe Movement).
Cet engagement à DIEM25 est motivé, en tant que fédéraliste, par l’objectif que se donne ce mouvement de faire adopter, en 2025, une Constitution fédérale et citoyenne pour l’Europe.
Il y a déjà plus d’un an que DIEM25 a entrepris de former autour de lui une coalition en s’alliant à plusieurs partis politiques à travers l’Union Européenne. Cette initiative a abouti, il y a quelques mois, à la création du Printemps Européen (European Spring).
Le Printemps Européen défend le même programme dans toute l’Europe, qui reprend notamment l’élection d’une Assemblée Constituante devant rédiger et adopter une Constitution Européenne qui serait soumise ensuite à ratification à travers un référendum paneuropéen. Cette Assemblée Constituante serait elle-même convoquée par référendum, après réunions d’assemblées citoyennes dans de nombreuses villes européennes. Cette démarche, qui s’inscrit pour moi dans l’esprit du Congrès du peuple européen pensé et expérimenté par Altiero Spinelli, est pour moi un marqueur fédéraliste majeur dans le projet du Printemps Européen.
Le programme du Printemps Européen recèle également d’autres propositions à caractère fédéraliste que l’Assemblée Constituante, notamment des propositions dans le domaine économique (augmentation du budget de l’UE, création de ressources propres -taxe sur les transactions financières, taxe carbone européenne -, création d’un Trésor européen), mais également dans le domaine de l’environnement (Green New Deal, où l’on retrouve des éléments de l’ICE New Deal for Europe), et sur la question des migrations avec la fin du Règlement de Dublin 3 et la mise en œuvre d’une vraie politique migratoire à l’échelle européenne.
Un autre marqueur essentiel est bien sûr la dimension transnationale du Printemps Européen. Cette dimension est un atout qui doit permettre à la liste du Printemps Européen en France, qui rassemble Démocratie En Europe (aile électorale de DIEM25 FRANCE) et Génération.s, conduite par Benoît Hamon, de pouvoir se démarquer des autres listes de gauche. Cette liste, qui se dit ouvertement fédéraliste, est la seule à gauche pour ces élections, bien qu’elle ne soit pas la seule sur l’ensemble du spectre politique (il y a aussi VOLT EUROPA , le PACE, et l’UDI). Et il y a bien sûr des fédéralistes présents sur d’autres listes.
Mon engagement pour le Printemps Européen s’est également traduit par une candidature pour faire partie des candidats représentant Démocratie En Europe sur la liste française du Printemps Européen, candidature qui n’a pas abouti certes, mais qui n’en a pas pour autant entamé ma motivation à promouvoir le programme que porte cette coalition.
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