70e anniversaire du Traité de Paris Reprenons l’essentiel de son message pour construire notre Europe de demain
Signature du traité de Paris - 18 avril 1951
Le traité de Paris a été signé il y a soixante-dix ans, le 18 avril 1951. Ce document historique, en établissant la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), a jeté les bases essentielles du plus grand projet d’intégration des peuples et des nations de l’histoire européenne, faisant de l’Europe l’une des régions les plus pacifiques, prospères et stables du monde.
Le 70e anniversaire du traité de Paris nous rappelle les objectifs initiaux de l’intégration européenne et les réalisations que l’idée d’une Europe unie a apportées à notre continent au cours des sept dernières décennies. "Le traité de Paris est à la fois un héritage et un mandat et, par conséquent, il nous oblige à poursuivre le développement du processus d’intégration européenne. Par conséquent, nous devons nous demander quels sont les "charbon et acier" de notre époque", déclare Sandro Gozi, président de l’UEF et député européen. "Quels sont les problèmes que nous devons affronter aujourd’hui, unis en tant qu’Européens ? Ce devrait être la première question discutée avec les citoyens lors de la conférence sur l’avenir de l’Europe", souligne le président de l’UEF, Sandro Gozu.
Aujourd’hui, les Européens bénéficient du plus haut niveau de vie jamais atteint. Cependant, malgré toutes les réalisations et les avantages obtenus depuis 1951, la survie du projet européen est aujourd’hui en jeu. Un certain nombre de problèmes graves, tels que la crise de santé publique actuelle due à la pandémie mondiale Covid-19 ainsi que les difficultés subséquentes auxquelles sont confrontées les économies nationales européennes, la montée du populisme, le Brexit et les flux migratoires incontrôlés, ont conduit l’UE à connaître la plus grave crise de légitimité de son existence.
Comme l’a montré la décision prise en juillet sur l’UE de nouvelle génération, l’UE ne sera véritablement capable de surmonter les crises actuelles et futures que si elle est unie dans la solidarité et dans le partage des valeurs démocratiques et de l’État de droit sur lesquels son projet est fondé. Dans le cadre de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, l’UEF appelle fermement les représentants politiques de l’UE à retrouver le courage que les Pères et Mères fondateurs ont eu en 1951 et à conduire l’UE vers plus d’unité : fédérale, souveraine et démocratique.
"La pandémie de COVID nous a offert l’opportunité de répondre aux demandes des citoyens de l’UE pour plus de solidarité, une action décisive vers une Union de la santé, une politique climatique ambitieuse et une transition numérique équitable. L’héritage du Traité de Paris pour le présent et l’avenir de notre continent est de transformer cette opportunité en une réalité en mettant en œuvre l’objectif fixé par la CECA : une Europe fédérale. Discutons-en à la Conférence sur l’avenir de l’Europe !" conclut Sandro Gozi.
Informations générales
Le traité de Paris de 1951 a fondé la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), par laquelle six États (France, Italie, Allemagne de l’Ouest, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas) ont mis en commun la production de charbon et d’acier, indispensable à la relance industrielle et condition préalable à un éventuel réarmement. De cette façon, la guerre entre eux devenait non seulement moralement impensable, mais avant tout matériellement impossible. Le traité a créé une "Haute Autorité" ayant le pouvoir de prendre des décisions autonomes dans le secteur de l’acier. Le traité prévoyait également une Assemblée parlementaire, un Conseil des ministres, une Cour de justice et un Comité consultatif.
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