Le jeudi 23 mai, un deuxième débat entre les candidats à la présidence de la Commission a eu lieu. À cette occasion, la présidente actuelle, candidate à sa succession, Ursula von der Leyen a explicité avec qui elle envisageait de travailler dans la prochaine Commission. Lors du précédent débat, elle avait ouvert la porte à une alliance avec les Conservateurs et Réformistes européens (ECR), dont fait parti Fratelli d’Italia, le parti de Giorgia Meloni et le PiS polonais.

Hier, Mme von der Leyen a réitéré, argumentant que ses critères pour travailler avec un parti était qu’il soit pro-Europe, pro-Ukraine et pro-Etat de droit.

L’UEF rejette fermement toute alliance qui conduirait ECR, le parti auquel se rattache Reconquête en France, Vox en Espagne ou les néofascistes italiens, et dont la majorité des membres remet en cause le respect de l’Etat de droit, dans la coalition de gouvernement européen.

A 15 jours des élections où l’abstention sera, une fois de plus, la première force européenne, les candidats et les candidates ne peuvent pas se contenter du statu quo qui ne satisfait plus personne. L’UEF dénonce ce manque d’ambition.

"Être pro-Europe, pro-Ukraine, pro-Etat de droit, c’est la base pour diriger l’Europe. Ce sont des lignes rouges, pas un projet !" Indique Kevin Jezequel, le porte-parole de l’Union des fédéralistes européens.