L’Afrique doit rester au sein de la Cour pénale internationale Communiqué — Paris, le 9 octobre 2013
L’Union des fédéralistes européens (UEF-France) joint sa voix à celle des nombreuses ONG qui demandent aux dirigeants africains de poursuivre leur engagement en faveur de la Cour pénale internationale.
Les 11 et 12 octobre 2013, les chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Union africaine (AU) se réuniront en sommet extraordinaire à Addis-Abeba pour débattre d’une proposition de retrait du Statut de Rome ou de la suspension de toute coopération africaine avec la Cour pénale internationale (CPI) à l’initiative des gouvernements de l’Ouganda et du Kenya.
Les partisans de la justice internationale, réunis au sein de la Coalition internationale des ONG pour la CPI (CICC), appellent les dirigeants africains à continuer de défendre les intérêts des victimes en rejetant ces propositions, et à soutenir le travail de la CPI ainsi que, en particulier, ses efforts actuels pour lutter contre l’impunité de certains dirigeants du Kenya.
Les fédéralistes restent conscients du caractère encore imparfait de la justice internationale et de la nécessité qu’elle ne puisse plus être soupçonnée à l’avenir, comme c’est parfois le cas aujourd’hui, de s’attaquer plus facilement aux pays africains et du Sud qu’aux pays occidentaux. précise Jean-Francis Billion, vice-président de l’UEF-France. La mise en place de la Cour pénale internationale est l’embryon d’une justice capable de défendre les peuples, en dépassant la souveraineté des Etats qui y ont consenti en ratifiant le statut de Rome.
Les fédéralistes européens participent au World Federalist Movement (Mouvement fédéraliste mondial) dont le Directeur exécutif, Bill Pace assume la coordination de la CICC.
L’UEF-France annonce en parallèle son intention d’adhérer à la Coalition française pour la Cour pénale internationale.
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