Informations pratiques

Nous vous donnons rendez-vous, le mardi 29 mars de 18h30 à 20h en visio.

Présentation

Alors que les élections présidentielles et législatives vont avoir lieu dans quelques semaines, que la France assure la présidence tournante du Conseil de l’UE, les nationalistes poursuivent leurs assauts contre l’Europe.

Déjà en 2018, RT France [1] relatait les propos de Marine Le Pen lors d’une réunion des extrêmes-droites européens : « Nous sommes en train de vivre un moment historique, la fin d’un monde, la fin d’un cycle », a-t-elle ajouté. « La période de mondialisation sauvage, qui correspondait au rêve oligarchique d’un gouvernement planétaire par la caste mondiale, se referme », selon elle. Elle a réaffirmé sa préférence pour « une alliance européenne des nations », sans « big-bang institutionnel » où chaque pays européen pourrait « participer à cette alliance européenne des nations [...] chaque nation conserverait sa souveraineté, sa liberté, la maîtrise de ses frontières ».

Et de renchérir en juillet 2021 à l’occasion de la publication d’une déclaration commune avec avec Matteo Salvini (Lega Norte, IT), Viktor Orban (Fidesz, HG), Jaroslaw Kaczynski (Droit et justice, PO), Santiago Abascal (Vox, ES), Giorgia Meloni (Frateli d’Italia, IT), Tom Van Grieken (Vlaams Belang, BE) : “À l’heure où les mondialistes et les européistes, dont Emmanuel Macron est le principal représentant en France, lancent la Conférence sur l’avenir de l’Europe qui vise à accroître le pouvoir des instances européennes, l’accord de ce jour est la première pierre vers la constitution d’une grande alliance au Parlement européen”, écrivent les signataires dans leur déclaration, publiée par le Rassemblement national [2].

Pour eux, l’UE “ne cesse de poursuivre dans la voie fédéraliste qui l’éloigne inexorablement des peuples qui sont le cœur battant de notre civilisation”

Et pour ces nationalistes, tout ce qui n’est pas eux est à ranger dans le même sac : les européistes, mondialistes, fédéralistes. Dans cette définition du nous contre eux, les nationalistes tiennent le débat entre pour ou contre l’Europe et empêchent tout débat sur l’Europe que nous voulons.

Et Valérie Pécresse ne s’y trompe pas quand elle est prise dans ce piège, ou comme le présente Euractiv [3] : "Prise en étau entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qu’elle qualifie respectivement de « fédéraliste » et de « nationaliste », la candidate des Républicains aime se décrire « patriote et européenne »."

Un temps d’échange pour redéfinir qui nous sommes

Nous vous proposons un temps d’échange 1h30, en visio et en début de soirée composé de temps magistraux, d’échanges et d’ateliers en sous-groupe.

• Introduction : un espace public flou
• Les termes du débat : Recensement des termes, rapprochement, définition ; Mise en commun et synthèse
• Les grilles de lecture : Atelier sur quelques sujets pour repérer les différentes grilles de lecture appliquées à un même fait
• Conclusion et ouverture : la Conférence sur l’avenir de l’Europe et la position du gouvernement allemand.

Ce temps d’échange sera animé par Chloé Fabre, Vice-Présidente de l’UEF France.

Inscription

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