Elle a d’abord rappelé que « Les États-membres ne peuvent pas remettre en cause des règles dont ils avaient pleinement conscience au moment de rejoindre l’Union européenne ».

Ophélie Omnes a ensuite souligné que l’on ne peut en aucun cas conclure que nos concitoyens européens de Pologne souhaiteraient ne plus bénéficier de l’appartenance de leur État à l’Union européenne pour la seule raison que le parti nationaliste au pouvoir instrumentalise un tribunal sous sa coupe pour remettre en cause nos lois communes, le droit de l’Union européenne. A fortiori, en France, les prises de position isolées de candidats potentiels à la présidentielle, allant dans le même sens, ne sont pas représentatifs de l’orientation du pays.

« Pour régler ses problèmes, l’Union européenne doit changer de logiciel et devenir une fédération : plus de démocratie et une responsabilité du gouvernement européen devant le Parlement européen élu par les citoyens. », a expliqué Ophélie Omnes.

Lire aussi :

• "La primauté du droit de l’Union européenne, un principe cardinal dans la tourmente", article de Maitre Ophélie Omnes sur le bliog de l’Institut Jacques Delors.
• Six questions sur le bras de fer entre la Pologne et l’Union européenne sur Ouest France, qui cite Ophélie Omnes.

[#SudRadio-#GMWE] Le débat du samedi
🗣 @O_Omnes, présidente @UEF_France

"Il ne faudrait pas qu'il y ait moins d'#Europe mais il faudrait qu'elle s'exerce autrement dans un système plus démocratique."

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— Sud Radio (@SudRadio) October 9, 2021